Eoliennes Territoires à énergie positive: Une énergie locale?
Territoires à énergie positive
Posted: 15 Aug 2016 07:51 AM PDT http://lemontchampot.blogspot.fr/
Territoires à énergie positive:
Une énergie locale?
La règle de 3 pour comprendre:
Plus de la moitié des éoliennes sont branchées sur le réseau de transport RPT (réseau public de transport, exploité par RTE) 41% étant branché sur le réseau local RPD (réseau public de distribution, exploité par Enedis, ex ERDF).
Selon les chiffres de branchement sur le RPT, qui indiquent 637MW éoliens sur un total de 10 698MW installés en France.
www.rte-france.com/sites/default/files/apercu_energie_elec_2016_06.pdf
Ces lignes HT et THT du réseau de transport ayant vocation à transporter l'électricité sur de longues distances avant de l'injecter dans le réseau local de distribution.
Lorsqu'une trop grande quantité d'électricité est injectée dans le réseau de distribution, celui ci la refoule vers le réseau de transport.
Enedis indique la quantité d'électricité indésirable ainsi refoulée:
http://www.enedis.fr/le-bilan-electrique-erdf (échanges avec RTE)
Cette puissance indésirable n'étant pas sans rapport avec la puissance éolienne, intermittente et aléatoire, branchée sur le réseau de distribution, c'est à dire 41% de la puissance totale, et qui a fourni, dans la même période:
http://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-mix-energetique
...puisqu'elle est quasiment identique, chaque crête de production correspondant à une crête de refoulement proche des 41% raccordés au RPD.
Ce qui ne doit pas surprendre outre mesure puisque la production éolienne est totalement aléatoire, et par voie de conséquence, sans rapport aucun avec les besoins de la consommation.
Si cette constatation n'implique pas que les électrons produits localement sont consommés hors de nos frontières, elle confirme, du moins, que l'équivalent de son volume est indésirable localement.
Cette situation ne pouvant être bien comprise qu'en rapport avec le solde export net de la France:
http://lekiosque.finances.gouv.fr/LEO/frame_LEO.asp (données détaillées, structure de marché, code 27160000, puis « visualiser »)
Ce solde étant donc de 62.7TWh (Milliards de kWh) en 2015, exporté au cours moyen de 37.5€/MWh, alors qu'en même temps, chaque MWh éolien bénéficie d'un tarif obligatoire d'achat plus de 2 fois supérieur. (90€/MWh en 2015 selon la CRE, annexe 1)
Ce problème de "refouler" toujours plus loin, grâce à des interconnexions toujours plus coûteuses, la production aléatoire des éoliennes étant d'ailleurs identifié comme le défi majeur du réseau européen.
(voir http://lemontchampot.blogspot.fr/2016/08/fermer-fessenheim.html)
En tout état de cause, les territoires à énergie positive ne semblent aucunement pouvoir prétendre à la vertu écologique que représenterait indéniablement une production locale, ou mieux encore, une auto consommation, mais se contentent d'alourdir le poids de subventions publiques dont le principal effet est d'augmenter le volume des exportations à perte.
Une énergie locale?
Plus de la moitié des éoliennes sont branchées sur le réseau de transport RPT (réseau public de transport, exploité par RTE) 41% étant branché sur le réseau local RPD (réseau public de distribution, exploité par Enedis, ex ERDF).
Selon les chiffres de branchement sur le RPT, qui indiquent 637MW éoliens sur un total de 10 698MW installés en France.
Ces lignes HT et THT du réseau de transport ayant vocation à transporter l'électricité sur de longues distances avant de l'injecter dans le réseau local de distribution.
Lorsqu'une trop grande quantité d'électricité est injectée dans le réseau de distribution, celui ci la refoule vers le réseau de transport.
Enedis indique la quantité d'électricité indésirable ainsi refoulée:
Cette puissance indésirable n'étant pas sans rapport avec la puissance éolienne, intermittente et aléatoire, branchée sur le réseau de distribution, c'est à dire 41% de la puissance totale, et qui a fourni, dans la même période:
http://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-mix-energetique
...puisqu'elle est quasiment identique, chaque crête de production correspondant à une crête de refoulement proche des 41% raccordés au RPD.
Ce qui ne doit pas surprendre outre mesure puisque la production éolienne est totalement aléatoire, et par voie de conséquence, sans rapport aucun avec les besoins de la consommation.
Si cette constatation n'implique pas que les électrons produits localement sont consommés hors de nos frontières, elle confirme, du moins, que l'équivalent de son volume est indésirable localement.
Cette situation ne pouvant être bien comprise qu'en rapport avec le solde export net de la France:
http://lekiosque.finances.gouv.fr/LEO/frame_LEO.asp (données détaillées, structure de marché, code 27160000, puis « visualiser »)
Ce solde étant donc de 62.7TWh (Milliards de kWh) en 2015, exporté au cours moyen de 37.5€/MWh, alors qu'en même temps, chaque MWh éolien bénéficie d'un tarif obligatoire d'achat plus de 2 fois supérieur. (90€/MWh en 2015 selon la CRE, annexe 1)
Ce problème de "refouler" toujours plus loin, grâce à des interconnexions toujours plus coûteuses, la production aléatoire des éoliennes étant d'ailleurs identifié comme le défi majeur du réseau européen.
(voir http://lemontchampot.blogspot.fr/2016/08/fermer-fessenheim.html)
En tout état de cause, les territoires à énergie positive ne semblent aucunement pouvoir prétendre à la vertu écologique que représenterait indéniablement une production locale, ou mieux encore, une auto consommation, mais se contentent d'alourdir le poids de subventions publiques dont le principal effet est d'augmenter le volume des exportations à perte.