Réduction significative du bruit infrason seulement à partir de 15 km des éoliennes
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Réduction significative du bruit infrason seulement à partir de 15 km des éoliennes
L’étude pilote menée à Satakunta et en Ostrobotnie du Nord montre que les dommages causés par le bruit infrason des parcs éoliens ne diminueront de manière significative qu’à plus de 15 kilomètres des centrales électriques. L’étude a été réalisée par la Finnish Environmental Health Association (SYTe) au printemps 2016.
– L’expérience a montré qu’après la construction d’éoliennes, généralement au bout de quelques mois, les habitants des environs ont commencé à manifester divers symptômes, a déclaré Markku Mehtätalo, président de l’Association finlandaise de la santé environnementale.
– Il est possible d’étudier la question assez facilement et THL a essayé de le faire, par exemple, poursuit Mehtätalo. Cependant, dans l’étude THL de 2016, il était supposé que les symptômes diminueraient de manière significative dans les 10 premiers kilomètres, avec davantage de symptômes près des plantes. L’étude n’a pas tenu compte de l’impact des centrales électriques situées ailleurs dans l’environnement.
– Mais l’expérience montre que les symptômes des personnes symptomatiques ne diminuent généralement pas à cette distance, explique Mehtätalo. Les mesures ont également montré que l’infrason pulsé des éoliennes en construction ne sera pas réduit de manière significative à cette distance. Les champs sonores et électromagnétiques, autres facteurs de risque, sont très proches des centrales.
Le matériel d’étude a été collecté à Satakunta et au nord de l’Ostrobotnie
L’échantillon de l’étude pilote répond aux exigences d’une analyse statistique. Les données ont été recueillies à Satakunta et dans le nord de l’Ostrobotnie, principalement dans les zones où des éoliennes ont été construites entre 0,5 et 1,5 ans avant l’interview (voir la figure 1 dans l’Ostrobotnie du Nord). L’étude portait sur environ 50 familles présentant les symptômes de chaque membre de la famille. Environ 200 personnes ont participé à l’étude.
– En outre, l’étude pilote a pris en compte l’emplacement de toutes les centrales éoliennes en Finlande et n’a pas exclu au préalable la possibilité que l’effet des parcs éoliens puisse être plus important et durer plus longtemps que l’impact d’une seule zone clairement séparée, dit Mehtätalo.
La perturbation nocturne est un symptôme typique causé par un infrason
La question fondamentale de la recherche était de savoir si la famille avait remarqué des changements dans l’état de santé au cours des six derniers mois ou dans l’année. Le libellé de la question sur l’heure dépendait du moment où l’impact des éoliennes les plus proches aurait pu commencer. Les personnes interrogées n’ont pas été informées à l’avance du lien possible avec les éoliennes.
– La majorité des répondants ont été incapables de nommer un changement dans leur état de santé général. Cependant, ils ont donné de nombreuses réponses à des questions symptomatiques distinctes, dit Mehtätalo.
– Les plus typiques étaient les troubles du sommeil ou la modification du besoin de sommeil nocturne, la fatigue et diverses douleurs. Seuls quelques-uns, certains répondants, ont considéré les centrales éoliennes comme une cause possible.
Symptômes nocifs ou graves trois fois plus fréquents près des éoliennes
Les réponses ont été classées en fonction de la gravité des symptômes et soumises à une analyse statistique. Il y avait environ trois fois plus de symptômes nocifs ou plus graves près des éoliennes (à environ 15 km des éoliennes) qu’à plus grande distance (voir la Figure2)
Figure 2. Symptômes d’une exposition aux infrasons presque continue ou souvent persistante (à environ 15 km des éoliennes) et plus loin (plus de 15 km) des centrales éoliennes.
– D’après l’analyse, il semble fortement que, après la construction d’éoliennes, la majorité des habitants des environs des éoliennes présentent des symptômes concomitants. La plupart des symptômes sont des symptômes de stress typiques, dit Mehtätalo.
Bien que certaines personnes soupçonnent que les symptômes sont causés par des éoliennes, en particulier si les centrales éoliennes sont visibles ou si elles ont déjà entendu parler de leurs effets nocifs potentiels sur la santé, les gens ont des symptômes quelle que soit leur attitude. – L’étude pilote montre que les symptômes ne sont pas causés par les attitudes, explique Mehtätalo.
L’apparition de symptômes n’a diminué de manière significative qu’à une distance de 15 à 20 km des éoliennes (voir Figure 2). S’il y a des éoliennes dans différentes directions et qu’une personne reste beaucoup dans la région, le risque de symptômes augmente.
La zone nocive causée par les infrasons est supposée trop petite
- Plus tard en 2017, sur la base de mesures d’infrasons effectuées dans différentes régions de Finlande, il a été découvert qu’une distance de 15 à 20 km est une distance typique où les impulsions d’infrasons des éoliennes peuvent être détectées grâce à des mesures permettant de voyager dans presque toutes les circonstances, indique-t-il. Mehtätalo [1-4]. Selon une étude américaine, les infrasons se déplacent dans des conditions favorables jusqu'à 90 km des parcs éoliens [5].
Si l'échantillon de l'étude pilote est représentatif, environ 400 000 Finlandais souffrent de symptômes dus aux éoliennes et seuls environ 10 000 d'entre eux associent ces symptômes à des centrales éoliennes. En raison de la faible quantité de données de recherche, des conclusions solides doivent être prises avec prudence.
- Cependant, l’étude montre clairement que dans toutes les études précédentes, la zone nuisible a déjà été présumée trop petite, dit Markku Mehtätalo. - Entre autres choses, le matériel étendu et approfondi d'une autre étude américaine, utilisé dans plusieurs publications, a été rassemblé dans un rayon de 11,7 km des éoliennes. Pour cette raison, les effets nocifs sur la santé ne peuvent pas être trouvés dans les études, car les symptômes ne varient pas à cette distance, conclut-il. syte..."