ADMD statuts visiblement faut les rappeler à certains

Publié le par Carole Gouyé

Statuts

 

1 – DÉNOMINATION – BUT – SIÈGE SOCIAL – DURÉE 

Art. 1.1: L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD), association nationale à vocation humanitaire, a pour objets :

de promouvoir le droit de disposer de façon libre et réfléchie de sa propre personne, ce droit est un attribut de la liberté appartenant à chaque être humain ;

– de faire reconnaître et de rendre possible l’exercice licite du droit fondamental de choisir librement le moment et la manière de terminer sa vie selon ses conceptions philosophiques et morales ;

– de faire respecter la dignité des personnes en prenant en considération les intentions qu’elles ont exprimées, afin qu’elles supportent leur fin de vie dans les conditions souhaitées par elles, notamment par une lutte appropriée contre la douleur et par le droit au refus de thérapeutique lorsqu’elles la jugent vaine, et puissent obtenir une aide active à une délivrance douce si elles en ont exprimé le souhait sans équivoque ; toutes réformes législatives et réglementaires en ce sens seront recherchées.

Art. 1.2 : L’Association, respectueuse de la liberté et de la dignité des personnes, s’interdit toute incitation au suicide.  Elle s’oppose au recours à l’euthanasie fondé sur des motifs politiques, économiques ou sociaux, ainsi qu’à toute euthanasie pratiquée sans demande de la personne concernée.

Art. 1.3 : L’Association a son siège à Paris. Elle peut adhérer à une fédération internationale groupant les associations poursuivant des objectifs semblables aux siens.

Art. 1.4 : La durée de l’Association est illimitée.

 

2 – MODE D’ACTION – COMPOSITION 

Art. 2.1 : Les modes d’action de l’Association sont notamment :

– l’entraide de ses adhérents, avec le concours des délégués, des administrateurs, des commissions médicale et juridique, du réseau des médecins-conseillers et des groupes d’entraide pour favoriser l’accès aux droits énoncés à l’art. 1.1 ; chaque adhérent doit pouvoir compter sur la solidarité de tous pour faire respecter ses intentions exprimées par lui-même ou par l’intermédiaire de la personne de confiance qu’il aura désignée pour le représenter, s’il n’est plus en capacité de le faire lui-même ;

– l’assistance de ses adhérents, avec le concours des délégués, des administrateurs, des commissions médicale et juridique, du réseau des médecins-conseillers, des groupes d’entraide et des représentants des usagers, pour permettre l’application de la législation et de la réglementation en vigueur ; chaque adhérent doit pouvoir compter sur la solidarité de tous pour faire respecter ses intentions exprimées par lui-même ou par l’intermédiaire de la personne de confiance qu’il aura désignée pour le représenter, s’il n’est plus en capacité de le faire lui-même ;

– l’action de ses organes centraux et locaux auprès des pouvoirs publics, des partis politiques, des professions de santé, des médias, pour la prise en considération des objectifs visés à l’art. 1.1 ;

– l’élaboration ou le soutien de propositions législatives et réglementaires propres à lever les entraves aux droits énoncés à l’art. 1.1 et à faire respecter la volonté des personnes ;

– l’organisation de manifestations tendant aux mêmes fins ;

– l’information de ses adhérents et celles des personnes intéressées en vue d’une meilleure approche des problèmes de législation, de psychologie, de techniques médicales concernant la maladie, le grand âge, la fin de vie ;

– l’établissement et la diffusion de documents utiles à l’information et au soutien de ses adhérents et au soutien de leurs actions, ainsi qu’à l’information du public.

Publié dans admd, Liberté de choix

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