subventions !

Publié le par Carole Gouyé

Début avril, le conseil régional de Lorraine, présidé par le socialiste Jean-Pierre Masseret, se réunissait pour voter une liste de subventions attribuées à certaines associations.

http://www.bvoltaire.fr/carolineartus/cheres-subventions,174132

Les élus du Front national n’en ont pas cru leurs yeux. Début avril, le conseil régional de Lorraine, présidé par le socialiste Jean-Pierre Masseret, se réunissait pour voter une liste de subventions attribuées à certaines associations.

Parmi ces subventions, une au profit d’une école d’arts martiaux. Où est le problème ? Aucun problème pour la grande majorité des élus pour accorder 2.500 euros à cette association dont le projet s’intitule « J’apprends à me défendre (1re année) », le but étant de « favoriser le développement de la pratique des sport de combat pour les mères de famille d’origine étrangère ».

Incluse dans les prestations la présence, en début et fin de formation, d’une psychologue clinicienne.

Exclues, donc, de cette formation les femmes françaises d’origine française qui, comme tout le monde le sait, ne se font jamais agresser.

 

En Meurthe-et-Moselle, 4.000 euros pour le Printemps algérien, « une manifestation intercommunale valorisant le patrimoine culturel, artistique, artisanal, us et coutumes de l’ensemble des ethnies formant l’Algérie ». Surtout, honneur sera fait à « la femme algérienne ».

 

Le pompon revient à un centre culturel turc, à Metz. D’abord, 10.000 euros de rémunération pour un « ombudsman ». Késako ? Traduit du suédois, c’est un « médiateur » à qui revient l’insigne privilège d’intervenir en cas de litige entre des Turcs et l’administration française. On est content de l’apprendre… et de rémunérer avec l’argent public un « ombudsman ».

 

Ensuite, 10.000 euros encore « pour l’émancipation des femmes par l’expression ». Apprendre aux Turques la langue française ? Aucune précision sur la question.

 

Enfin, trois fois rien : 4.000 euros sont alloués à l’Association meusienne pour l’accueil des travailleurs migrants sous le sigle AMATRAMI, laquelle est chargée d’une opération de « soundpainting », en pas français dans le texte. Inconnu au bataillon ? Mais, voyons, le soundpainting, c’est « le langage gestuel permettant la composition spontanée et pluridisciplinaire de création artistique collective ». Trop bien.

 

1.300.000 associations en France qui coûtent 70 milliards d’euros à l’État, pardon, au contribuable (3,5 % du PIB).

Une professionnalisation grandissante : 165.000 d’entre elles sont des employeurs qui gèrent 185.000 établissements ou sections d’associations. Au total, ce sont 1.800 000 salariés à temps plein ou partiel, dont 69% de femmes.

 

Au final, c’est 5 % du nombre des salariés en France. Dont partie d’entre eux œuvrent dans des associations dont les objectifs n’ont aucun lien avec la France ni les Français.

« L’État ne donne pas en fonction du niveau de détresse des citoyens mais selon le niveau de nuisance des corporations.

Son objectif est uniquement de maintenir la paix sociale », analysait François de Closets dans un entretien avec Les Enquêtes du contribuable, en 2014. Auquel on pourrait ajouter celui de valoriser les cultures d’origine au détriment de celles du pays d’adoption.

 

En attendant, l’ensemble des conseillers du conseil régional de Lorraine – UMP compris – a voté les subventions susnommées.

La Lorraine ? Une région à la désindustrialisation à marche forcée, un taux de chômage de plus de 10 %, 50.000 travailleurs pauvres.

Les élus FN ont tous refusé de voter ces subventions.

 

Caroline Artus   Caroline Artus  Ancien chef d'entreprise

Publié dans divers

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